Plus communément appelés « Blogtrip », les voyages de presse à destination des blogueurs ont le vent en poupe, et notamment dans le milieu du vin. Le milieu de la mode, de la beauté et du voyage ont bien compris depuis quelques années que les blogueurs et influenceurs sont une nouvelle façon de communiquer. Pourquoi ne pas adapter ce marketing d’influence à la filière vin ?
Comme son nom l’indique, c’est quelqu’un qui a de l’influence, a plus ou moins grande échelle. Un blogueur possède un blog (site internet personnel ou professionnel, suivant les cas) et la plupart du temps des réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Twitter et Pinterest). Suivant sa spécialité, un influenceur partage ses découvertes, ses bons plans, ses envies… Le blogging existe depuis plus d’une dizaine d’années et a été boosté par l’arrivée des réseaux sociaux.
Avides de découvertes, les blogueurs écrivent sur des expériences, des produits, des lieux qu’ils aiment et qu’ils ont envie de faire découvrir auprès d’une communauté plus ou moins importante. Cette communauté est fidèle, sa confiance est quasi inébranlable si le blogueur reste sincère et objectif. De nombreuses études ont prouvé qu’un produit ou un lieu attire davantage les internautes lorsqu’il a été recommandé et apprécié par un blogueur. On peut d’ailleurs comparer le blogging à du « bouche à oreille ». Les entreprises doivent se saisir de cette opportunité pour attirer l’attention sur leur produit ou leur marque. Encore faut-il bien choisir son « influenceur », en fonction de sa cible, de son univers, de son budget et de l’objectif final.
Depuis quelques années, le marketing d’influence a explosé. Les blogueurs sont devenus des incontournables, notamment dans la mode, la beauté et le voyage. D’ailleurs, on parle maintenant plus « d’influenceurs » que de « blogueurs ». Le blog n’est plus le seul média qui permet de parler de ses découvertes et bons plans. La montée en puissance d’Instagram (1 milliard d’utilisateurs mensuels !) a permis de faire émerger de nouveaux « influenceurs ». Ces derniers n’ont pas forcément un blog, ils communiquent en images sur les réseaux sociaux et sont suivis par des dizaines de milliers de personnes. Une communauté quantifiable avec laquelle il est possible de créer une véritable proximité.
Aujourd’hui, on compte des milliers d’influenceurs rien qu’en France, dans tous les secteurs d’activités : mode, beauté, style de vie, voyage, gastronomie, automobile, gaming, vin… Des études ont permis de catégoriser les influenceurs en fonction de la taille de leur communauté. Bien entendu, plus le secteur est précis et spécialisé, plus les communautés sont limitées en termes de nombre. Par exemple, dans l’influence de la mode, les communautés s’étendent à plus de 500 000 personnes sur Instagram. Dans le monde du vin, la plupart des influenceurs comptent entre 1 500 et 20 000 personnes. Information importante, plus la communauté est grande et plus le taux d’interaction est bas (ce taux correspond au nombre de commentaires ou « like » et partages, par rapport à la taille de la communauté). Aussi, le message peut souvent être plus percutant avec plusieurs « petits » influenceurs qu’avec un seul « gros » influenceur.
Forcément, le marketing d’influence a attiré de nombreuses marques qui se sont vues être très largement relayées par des influenceurs, à moindre coût. Et oui, le métier étant nouveau, il a fallu plusieurs mois voire années avant que le métier ne se structure. Quand, dans un premier temps, l’envoi de produits ou des invitations à des soirées suffisaient, il était très intéressant pour les marques de faire valoriser leurs produits par ce biais. Aujourd’hui, la structuration du métier et la règlementation ont permis sa professionnalisation.
Mais le nombre de partenariats ayant explosé, de nombreuses personnes se sont mises à faire « de l’influence » en créant des comptes Instagram et en achetant de grosses communautés pour être visibles auprès des marques. Ainsi, la sphère Instagram a fini par devenir un monde superficiel où les communautés n’en étaient pas réellement et où les marques dépensaient de l’argent et de l’énergie pour des résultats très décevants. En bref, il y a eu de l’abus dans les 2 sens : de la part d’entreprises qui ont pris les influenceurs pour des panneaux publicitaires gratuits et de celle des « faux » influenceurs qui se sont fait de l’argent « facile » sur le dos des entreprises… C’est le résultat d’un marché qui a évolué très vite !
Heureusement, aujourd’hui, il existe de vraies solutions pour faire les choses correctement et se faire bien accompagner pour faire du marketing d’influence, devenu incontournable.
En effet, savoir quel influenceur contacter et inviter à votre blogtrip peut s’avérer être fastidieux. Lequel est fiable ? Qui a l’audience la plus ressemblante à ma cible ? En contactant une agence spécialisée, vous évitez de passer du temps sur ces questions.
Elles ont dans leur réseau de nombreux blogueurs et influenceurs fiables. En fonction de votre projet, votre budget et votre cible, l'agence déterminera qui seront les bons influenceurs pour votre campagne.
La filière vin a mis un peu de temps avant de commencer le marketing d’influence. Déjà, des blogueurs spécialisés vin, il n’y en a pas tant que ça ! De plus, les règlementations liées à l’alcool (notamment en France, cf. la Loi Evin) limitent un peu les partenariats. Et enfin, la filière a toujours beaucoup communiqué avec la presse traditionnelle.
L’influence est en réalité un levier complémentaire à la visibilité offerte par la presse traditionnelle. Des agences se sont ainsi spécialisées dans le marketing d’influence viti-vinicole et œnotouristique, comme Toutlevin. L’équipe Toutlevin a organisé, par exemple, un blogtrip pour les Vins d’Alsace afin de promouvoir la destination et les pratiques écoresponsables de ce vignoble fascinant, qui produit, entre autres, des vins blancs remarquables et incontournables.